FR/Prabhupada 0113 - Il est très ardu de maîtriser la langue: Difference between revisions

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Donc Raghunatha Dasa Gosvami suivit très strictement, Chaitanya également, et Rupa-Sanatana Gosvami suivit très strictement. Ce n'est pas parce que l'on vit à Vrindavan en simple haillon que l'on devient comme Rupa Gosvami ... Rupa Gosvami était pleinement engagé. Nana-śāstra-vicāraṇaika-nipuṇau sad-dharma-saṁsthāpakau lokānāṁ hita-kāriṇau. Ils étaient à Vrindavan, mais ils pensaient toujours à faire le bien aux gens, dans ce monde matériel. Tout comme Prahlada Maharaja. Soce tato vimukha-cetasa. La préoccupation d'un Sadhu est de penser aux personnes trompées par l'énergie matérielle. Ils pensent toujours, font un plan sur la manière de les élever, ils souffrent. C'est sādhu. Lokānāṁ hita-kāriṇau. Sādhu, ce n'est pas "j'ai changé mon vêtement de telle manière, et par sympathie, les gens me donneront quelque chose, je mangerai et dormirai ". Ce n'est pas sādhu. Sādhu ... Bhagavan, Krishna, définit qui est un sādhu. Api cet su-durācāro bhajate mam ananya-bhak sādhur eva sa mantavyaḥ ([[Vanisource:BG 9.30|BG 9.30]]). C'est sādhu. Qui a pleinement consacré sa vie à Krishna, il est un sādhu. Même s'il a quelques mauvaises habitudes ... Les mauvaises habitudes, un sādhu ne peut pas avoir de mauvaises habitudes, parce que si on est sādhu, si au début on avait quelques mauvaises habitudes, cela sera supprimé. Sasvad bhavati dharmatma. Kṣipraṁ bhavati dharmatma śaśvac-chāntiṁ nigacchati. S'il est effectivement sādhu, ses mauvaises habitudes seront rectifiées très bientôt, très vite, pas qu'il continue ses mauvaises habitudes et est aussi un sādhu. Cela ne se peut pas. Ce n'est pas sādhu. Peut-être qu'à cause de ses habitudes passées, il aurait commis quelques erreurs. Cela peut être excusé. Mais si il, sous l’appellation de sādhu il devient une personne libérée, il continue à faire des bêtises, il est un tricheur. Il n'est pas sādhu. Api cet su-durācāro. Cet, yadi, si, par hasard, c'est possible. Mais s'il s'en tient à la conscience de Krishna, alors kṣipraṁ bhavati dharmatma śaśvac-chāntiṁ nigacchati. Au début il peut y avoir quelques erreurs, mais il faut le voir comme "Mes erreurs sont-elles correctes maintenant?" Telle devrait être la vigilance. Ne jamais faire confiance à l'esprit. C'est l'instruction ici. L'esprit ne doit pas être digne de confiance. Mon Guru Maharaja avait l'habitude de dire que "Après être sorti de votre sommeil, vous prenez vos chaussures et battez votre esprit cent fois. C'est votre premier travail. Et au moment d'aller au lit, vous prenez un manche à balai et battez votre esprit cent fois. Ensuite, vous pouvez contrôler votre esprit. Sinon, c'est très difficile." Donc, c'est...
Donc Raghunātha dāsa Gosvāmī suivit les règles très strictement, Caitanya Mahāprabhu également, et Rūpa-Sanātana Gosvāmī les suivirent très strictement. Ce n'est pas parce que l'on vit à Vṛndāvana en vêtements courts que l'on devient comme Rūpa Gosvāmī ... Rūpa Gosvāmī était pleinement engagé. ''Nana-śāstra-vicāraṇaika-nipuṇau sad-dharma-saṁsthāpakau lokānāṁ hita-kāriṇau''. Ils étaient à Vṛndāvana, mais ils pensaient toujours comment faire le bien aux gens, et au monde matériel. Tout comme Prahlāda Mahārāja - ''Śoce tato vimukha-cetasa''.


Ce passage à tabac avec des chaussures et un manche à balai est aussi un autre tapasya. Pour les hommes comme nous, qui n'ont aucun contrôle sur l'esprit, nous devons pratiquer ce tapasya, en battant l'esprit avec des chaussures et un manche à balai. Ensuite, il peut être contrôlé. Et swami signifie qui a le contrôle de l'esprit. Vaco-vegam, krodha-vegam, udara-vegam, upastha-vegam, manasa-vegam, krodha-vegam, etan vegan yo viṣaheta dhīraḥ pṛthivīṁ sa śiṣyāt ([[Vanisource:NOI 1|NOI 1]]). C'est l'instruction de Rupa Gosvami. Lorsque nous pouvons contrôler vaco-vegam ... C'est krandana-vegam. (rires) Ils ne peuvent pas contrôler. Ils ne peuvent pas contrôler. Par conséquent, ce sont des enfants. L'enfant peut être excusé, mais si une personne qui est dans la vie spirituelle, il ne peut pas contrôler, alors désespoir. Ensuite, il est désespéré. Ceci doit être contrôlé. Vaco-vegam, krodha-vegam, udara-vegam, upastha vegam. Mais la chose la plus importante est udara-vegam et jihvā-vegam. Jihvā-vegam, c'est très contrôlé. Bhaktivinoda Thakura dit que: "Tous les sens sont là, mais hors d'eux, ce jihvā est très dangereux." Tā'ra madhye jihvā ati lobhamoy sudurmati tā'ke jeta kathina saṁsāre. Il est très, très difficile de contrôler la langue.
La préoccupation d'un ''sādhu'' est de penser aux personnes trompées par l'énergie matérielle. Ils pensent toujours, font des plans sur la manière de les élever car ils souffrent. C'est ''sādhu'' - ''Lokānāṁ hita-kāriṇau''. ''Sādhu'', ce n'est pas "j'ai changé mon vêtement de telle manière, et par sympathie, les gens me donneront un morceau de pain, et je mangerai et dormirai ". Ce n'est pas ''sādhu''. ''Sādhu'' ...
 
''Bhagavan'', Kṛṣṇa, définit qui est un ''sādhu:'' ''Api cet su-durācāro bhajate mam ananya-bhak sādhur eva sa mantavyaḥ'' ([[FR/BG 9.30|BG 9.30]]) - C'est ''sādhu''. Qui a pleinement consacré sa vie à Kṛṣṇa est un ''sādhu''. Même s'il a quelques mauvaises habitudes ... Les mauvaises habitudes, un ''sādhu'' ne peut pas avoir de mauvaises habitudes, parce que si on est ''sādhu'', et si au début on avait quelques mauvaises habitudes, cela sera rectifié - ''Sasvad bhavati dharmatma'', ''Kṣipraṁ bhavati dharmatma śaśvac-chāntiṁ nigacchati'' ([[FR/BG 9.31|BG 9.31]]).
 
S'il est effectivement ''sādhu'', ses mauvaises habitudes seront rectifiées très bientôt, mais pas qu'il continue ses mauvaises habitudes et pense être un ''sādhu''. Cela ne se peut pas, ce n'est pas ''sādhu''. Peut-être qu'à cause de ses habitudes passées, il aurait commis quelques erreurs. Cela peut être excusé. Mais si, sous l’appellation de ''sādhu'', il devient une personne libérée, et continue à faire des bêtises, il est un tricheur. Il n'est pas ''sādhu''.
 
''Api cet su-durācāro'' - ''Cet'', ''yadi'', si par hasard, c'est possible. Mais s'il s'en tient à la conscience de Kṛṣṇa, alors ''kṣipraṁ bhavati dharmatma śaśvac-chāntiṁ nigacchati''. Au début il peut y avoir quelques erreurs, mais il faut le voir comme "Mes erreurs sont-elles corrigées maintenant?" Telle devrait être la vigilance.
 
Ne jamais faire confiance au mental. C'est l'instruction ici. Le mental ne doit pas être digne de confiance. Mon Guru Mahārāja avait l'habitude de dire que "Après être sorti de votre sommeil, vous prenez vos chaussures et battez votre mental cent fois. C'est votre premier travail. Et au moment d'aller au lit, vous prenez un manche à balai et battez votre mental cent fois. Ensuite, vous pouvez contrôler votre mental. Sinon, c'est très difficile." Donc, c'est...
 
Ce passage à tabac avec des chaussures et un manche à balai est aussi un autre ''tapasya''. Pour les hommes comme nous, qui n'ont aucun contrôle sur le mental, nous devons pratiquer ce ''tapasya'', en battant le mental avec des chaussures et un manche à balai. Ensuite, il peut être contrôlé.
 
Et ''swami'' signifie qui a le contrôle du mental -  ''Vāco-vegam, krodha-vegam, udara-vegam, upastha-vegam, manasa-vegam, krodha-vegam, etān vegān yo viṣaheta dhīraḥ pṛthivīṁ sa śiṣyāt'' ([[Vanisource:NOI 1|NOI 1]]). C'est l'instruction de Rūpa Gosvāmī. Lorsque nous pouvons contrôler vāco-vegam ... C'est ''krandana-vegam'' (rires). Ils ne peuvent pas contrôler. Par conséquent, ce sont des enfants. L'enfant peut être excusé, mais si une personne qui est dans la vie spirituelle ne peut pas contrôler, alors c'est désesperant. Ensuite, il est sans espoirs. Ceci doit être contrôlé. ''Vaco-vegam, krodha-vegam, udara-vegam, upastha vegam''.
 
Mais la chose la plus importante est ''udara-vegam'' et ''jihvā-vegam''. ''Jihvā-vegam'', elle doit être très contrôlée. Bhaktivinoda Ṭhākura dit que: "Tous les sens sont là, mais l'un d'eux, ce ''jihvā'' est très dangereux." ''Tā'ra madhye jihvā ati lobhamoy sudurmati tā'ke jeta kathina saṁsāre'' - Il est très, très difficile de contrôler la langue.
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Latest revision as of 15:14, 17 September 2020



Lecture on SB 5.6.2 -- Vrndavana, November 24, 1976

Donc Raghunātha dāsa Gosvāmī suivit les règles très strictement, Caitanya Mahāprabhu également, et Rūpa-Sanātana Gosvāmī les suivirent très strictement. Ce n'est pas parce que l'on vit à Vṛndāvana en vêtements courts que l'on devient comme Rūpa Gosvāmī ... Rūpa Gosvāmī était pleinement engagé. Nana-śāstra-vicāraṇaika-nipuṇau sad-dharma-saṁsthāpakau lokānāṁ hita-kāriṇau. Ils étaient à Vṛndāvana, mais ils pensaient toujours comment faire le bien aux gens, et au monde matériel. Tout comme Prahlāda Mahārāja - Śoce tato vimukha-cetasa.

La préoccupation d'un sādhu est de penser aux personnes trompées par l'énergie matérielle. Ils pensent toujours, font des plans sur la manière de les élever car ils souffrent. C'est sādhu - Lokānāṁ hita-kāriṇau. Sādhu, ce n'est pas "j'ai changé mon vêtement de telle manière, et par sympathie, les gens me donneront un morceau de pain, et je mangerai et dormirai ". Ce n'est pas sādhu. Sādhu ...

Bhagavan, Kṛṣṇa, définit qui est un sādhu: Api cet su-durācāro bhajate mam ananya-bhak sādhur eva sa mantavyaḥ (BG 9.30) - C'est sādhu. Qui a pleinement consacré sa vie à Kṛṣṇa est un sādhu. Même s'il a quelques mauvaises habitudes ... Les mauvaises habitudes, un sādhu ne peut pas avoir de mauvaises habitudes, parce que si on est sādhu, et si au début on avait quelques mauvaises habitudes, cela sera rectifié - Sasvad bhavati dharmatma, Kṣipraṁ bhavati dharmatma śaśvac-chāntiṁ nigacchati (BG 9.31).

S'il est effectivement sādhu, ses mauvaises habitudes seront rectifiées très bientôt, mais pas qu'il continue ses mauvaises habitudes et pense être un sādhu. Cela ne se peut pas, ce n'est pas sādhu. Peut-être qu'à cause de ses habitudes passées, il aurait commis quelques erreurs. Cela peut être excusé. Mais si, sous l’appellation de sādhu, il devient une personne libérée, et continue à faire des bêtises, il est un tricheur. Il n'est pas sādhu.

Api cet su-durācāro - Cet, yadi, si par hasard, c'est possible. Mais s'il s'en tient à la conscience de Kṛṣṇa, alors kṣipraṁ bhavati dharmatma śaśvac-chāntiṁ nigacchati. Au début il peut y avoir quelques erreurs, mais il faut le voir comme "Mes erreurs sont-elles corrigées maintenant?" Telle devrait être la vigilance.

Ne jamais faire confiance au mental. C'est l'instruction ici. Le mental ne doit pas être digne de confiance. Mon Guru Mahārāja avait l'habitude de dire que "Après être sorti de votre sommeil, vous prenez vos chaussures et battez votre mental cent fois. C'est votre premier travail. Et au moment d'aller au lit, vous prenez un manche à balai et battez votre mental cent fois. Ensuite, vous pouvez contrôler votre mental. Sinon, c'est très difficile." Donc, c'est...

Ce passage à tabac avec des chaussures et un manche à balai est aussi un autre tapasya. Pour les hommes comme nous, qui n'ont aucun contrôle sur le mental, nous devons pratiquer ce tapasya, en battant le mental avec des chaussures et un manche à balai. Ensuite, il peut être contrôlé.

Et swami signifie qui a le contrôle du mental - Vāco-vegam, krodha-vegam, udara-vegam, upastha-vegam, manasa-vegam, krodha-vegam, etān vegān yo viṣaheta dhīraḥ pṛthivīṁ sa śiṣyāt (NOI 1). C'est l'instruction de Rūpa Gosvāmī. Lorsque nous pouvons contrôler vāco-vegam ... C'est krandana-vegam (rires). Ils ne peuvent pas contrôler. Par conséquent, ce sont des enfants. L'enfant peut être excusé, mais si une personne qui est dans la vie spirituelle ne peut pas contrôler, alors c'est désesperant. Ensuite, il est sans espoirs. Ceci doit être contrôlé. Vaco-vegam, krodha-vegam, udara-vegam, upastha vegam.

Mais la chose la plus importante est udara-vegam et jihvā-vegam. Jihvā-vegam, elle doit être très contrôlée. Bhaktivinoda Ṭhākura dit que: "Tous les sens sont là, mais l'un d'eux, ce jihvā est très dangereux." Tā'ra madhye jihvā ati lobhamoy sudurmati tā'ke jeta kathina saṁsāre - Il est très, très difficile de contrôler la langue.