NL/Prabhupada 1074 -Alle ellende die we in deze materiële wereld ervaren komt allemaal door dit lichaam

Revision as of 09:57, 10 July 2015 by Visnu Murti (talk | contribs) (Created page with "<!-- BEGIN CATEGORY LIST --> Category:1080 Dutch Pages with Videos Category:Prabhupada 1074 - in all Languages Category:NL-Quotes - 1966 Category:NL-Quotes - Lec...")
(diff) ← Older revision | Latest revision (diff) | Newer revision → (diff)


Invalid source, must be from amazon or causelessmery.com

660219-20 - Lecture BG Introduction - New York

Dans un autre passage de la Bhagavad-gītā, il est écrit:

avyakto 'kṣara ity uktas
tam āhuḥ paramāṁ gatim
yaṁ prāpya na nivartante
tad dhāma paramaṁ mama
(BG 8.21)

Avyakta signifie "non manifesté". Il existe même une partie du monde matériel qui ne nous est pas manifesté. Nos sens sont si imparfaits que nous ne pouvons voir combien d'étoiles, combien de planètes existent dans cet univers matriel. Bien sûr, la littérature védique nous informe sur toutes les planètes. Nous pouvons croire ou ne pas croire, mais toutes les planètes importantes auxquelles nous sommes reliés sont décritées dans la littérature védique, en particulier le Śrīmad-Bhāgavatam. Mais le monde spirituel, qui se trouve au-delà de ce ciel matériel: paras tasmāt tu bhāvo 'nyo (BG 8.20), cet avyakta, ce ciel spirituel non manifesté, c'est le paramāṁ gatim, c'est ce qu'il faut désirer, nous devons chercher à atteindre ce Royaume suprême. Et une fois qu'on pénètre dans ce Royaume suprême, yaṁ prāpya, celui qui entre dans ce Royaume suprême na nivartante, n'est plus obligé de retourner dans ce monde matériel. Et cet endroit, qui est la demeure éternelle du Seigneur, cet endroit d'où nous ne sommes pas obligés de repartir, c'est notre, ce doit être notre... (pause) Mais on peut se demander de quelle manière on peut approcher la demeure suprême du Seigneur. Cela aussi est exposé dans la Bhagavad-gītā. Au chapitre 8, versets 5 à 8, la méthode pour approcher le Seigneur suprême, et la demeure du Seigneur suprême, est exposée ainsi:

anta-kāle ca mām eva
smaran muktvā kalevaram
yaḥ prayāti sa mad-bhāvaṁ
yāti nāsty atra saṁśayaḥ
(BG 8.5)

Anta-kāle, à la fin de la vie, à l'heure de la mort, Anta-kāle ca mām eva. Celui qui pense à Kṛṣṇa, smaran, s'il peut se souvenir de lui. Une personne en train de mourir, à l'heure de la mort, si elle se rappelle la forme de Kṛṣṇa et si, en se rappelant cette forme, il quitte son corps, alors, il est certain qu'il entre dans le royaume spirituel, mad-bhāvam. Bhāvam veut dire la nature spirituelle. Yaḥ prayāti sa mad-bhāvaṁ yāti. Mad-bhāvam signifie la nature transcendantale de l'Être suprême. Et, comme nous l'avons défini un peu plus tôt, le Seigneur suprême est sac-cid-ānanda-vigraha (Bs 5.1). Il possède une forme qui lui est propre, et sa forme est éternelle, sat; et elle est emplie de connaissance, cit; et elle est emplie de béatitude, ānanda. Maintenant, comparons simplement notre corps actuel, ce corps est-il sac-cid-ānanda ? Non. Ce corps est asat. Au lieu de sat, il est asat. Antavanta ime dehā (BG 2.18). La Bhagavad-gītā dit de ce corps qu'il est antavat, périssable. Et... sac-cid-ānanda. Au-lieu de devenir sat, il est asat, juste le contraire. Et, au lieu de devenir cit, empli de connaissance, il est empli d'ignorance. Nous n'avons ni la connaissance du royaume spirituel, ni une connaissance parfaire de ce monde matériel. Il y a tant de choses que nous ignorons. Ainsi, le corps est ignorant. Au lieu de devenir empli de connaissance, il est ignorant. Le corps est périssable, empli d'ignorance et nirānanda. Au lieu de devenir empli de béatitude, il est empli de souffrances. Toute la misère dont nous faisons l'expérience dans ce monde matériel est due à ce corps.